Le bison c'est une métaphore
En attendant je tire sur les extrémités pour déclencher la bombe et je m'étonne de la douceur avec laquelle la vie me frôle quand je caresse la pluie, incessante régularité rassurante comme tes cheveux bouclés. La taille fine et la peau douce sont toujours à mes côtés, silencieux. Ces facettes amputées, défigurées juste sous le nez, un trou béant d'où le silence se déchire, assourdissant. On fait rouler les dés dans l'herbe pour prouver qu'ils ne sont pas pipés, car mes côtés se taisent et qu'il n'y comprend rien. Il est le seul qui ne demande pas qui ne force pas ma porte avec ce passe qu'est soi disant l'amour. Ses yeux se contentent de se fendre dans un croissant de lune pour éclairer un peu plus nos nuits. J'ai enfin quelque chose de beau qui pousse dans mon ventre meurtrier, un peu de lui un peu de moi qui pulse comme du sang, de mes tempes à mon sexe ça galope dans mes artères(...)
Je reviendrais quand les choses changeront, rien ne presse.