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Une fille à la Vanille

12 octobre 2013

Let me go

Je connais ton goût par coeur mon amour, celui de ta sueur, de ton sperme que j'ai eu dans mon ventre, dans ma bouche, sur mes joues et dans mes mains, je t'ai léché les doigts un par un, les ai senti en moi, je t'ai griffé, mordu, embrassé les yeux, je t'ai regardé dormir, caressé tes cheveux, je t'ai vu pisser, te laver, te raser, ronfler, être bourré, je ne t'ai jamais vu vomir, pleurer, mais je t'ai déjà vu douter et souffrir. Je t'ai aimé intensément et brièvement, mais c'est fini, let me go.

 

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12 juillet 2013

T'arrête ton drame et tu vis maintenant.

Il vous reste 23 jours ensemble. 23 jours. 


Je crois que tu commences à comprendre. Vos sourires sont plus vrais, vous vous regardez plus profondément, ça devient difficile de lui lâcher la main ne serait-ce qu'un instant.

Alors à quoi tu joues à me balader dans Paris, à me couvrir de baisers avec ton regard si tendre sur moi qui fait sauter barrière après barrières ? Oui j’aime crier contre toi dans ma tête, ou ici,  mon palpitant s’excite n’importe comment depuis des semaines, je ne comprends pas bien ce que tu attends de moi, je suis perdue. Tu nous as vus ? 

Tu nous as vus nous balader sur les quais, nous caresser aux feux en scooter parmi les moteurs qui grondent, faire l’amour comme des désespérés dans ce bar, se prendre pour les rois du monde parce qu’on se désire encore ? Tu nous as vu rentrer main dans la main chez nous, dire « à la maison », se murmurer les choses qui ne sortent qu’à la nuit tombée, rire des gestes du quotidien..

23 jours pour tout vivre sans rien se promettre.
On a l’air fin là. 

Mais je t'assure, on n'aurait pas tenu la distance, dans le temps. On se complait à y croire. On s'imagine que l'on passe à côté de quelque chose, quelque chose de beau, mais c'est la certitude du vide qui nous rend beaux, mon amour. 

11 juillet 2013

Je crie plus fort

Wow. Tu m'fais morfler putain.
Je n'ai jamais ressenti ça pour personne, cette envie de te crever les yeux et de tomber à genoux devant toi à la fois.
Tu m'as cassé en deux sans prendre de gants, me renvoyant en pleine face tous tes jugements sur moi, tu vises juste et ça fait mal. 
J'ai mal de voir que tu crois que j'ai toujours été comme ça, que je suis comme ça, que je ne sais pas fonctionner autrement. Mais j'ai encore plus mal de sentir au fond de moi que tu n'as pas tord, oui je me débats dans ma toile, pathétique. Mais me lâche pas s'il te plait. Ne t'arrête pas de me bousculer, de me secouer, j'tombe en morceaux quand tu me prends toute entière et que tu brises ma dignité, mais c'est pour mieux me reconstruire.

Ça, ça se passe tout au fond de moi, profond profond, et c'est mouvant, remuant, ça tangue lourdement. En surface, je pète le feu. Je dors 2h par nuit et je me surprends chaque jour, tu me rends confiante, folle et forte, on file et on défonce les portes ensemble, je me déshabille chaque jour un peu plus, n'importe où, je crie plus fort, j'te regarde et je te gueule que je t'aime avec les yeux, tu m'entends dis moi ? Tu m'entends ?

 

5 juillet 2013

Finalement, peut-être que je pourrais dire que tu

Finalement, peut-être que je pourrais dire que tu me fais du bien, si te voir ne me tailladait pas autant le bide. 

On est deux putains de camés

4 juillet 2013

C'est étrange

C'est étrange, l'ego d'une femme, ça se froisse pour un rien et ça se glace d'un claquement de doigts.

Je comprends les femmes qui tombent amoureuses de toi, de ta voix, de ton écriture, de ton corps, tu es l'archétype de la virilité, l'homme rassurant.

En réalité, je ne me suis jamais sentie autant menacée qu'à tes côtés. Il suffit d'un coup de vent pour qu'il tourne, tu es instable, fuyant, menteur et beau-parleur. Je sais reconnaitre ton timbre quand il change, je connais les regards qu'on ne donne pas franchement, les paroles automatiques nourries de trop de littérature, c'est juste du théâtre et je suis bien placée pour le savoir, alors pas à moi s'il te plait, pas à moi. 

Tu es un assemblage de tous les hommes qui m'ont traversé, ni plus ni moins, je me rends lisse à ton contact pour ne te laisser aucune prise, tes mots glissent sur moi, peu m'atteignent vraiment.

Mais tu fais vibrer Paris et avec la ville c'est moi que tu prends chaque soir. Je t'observe conquérir ton monde, jour après jour, un sourire amusé aux lèvres de te voir, torse bombé et regard sombre, jouer ton cinéma quotidien. Tu es canon et tu le sais, ce dont je suis moins sure, c'est comment je me suis retrouvée à ton bras. Tu es tout ce que je déteste car tu me ressemble, avec 15 ans de plus. Une vie nous sépare. 

Mais tu fais vibrer Paris, et avec la ville c'est chaque repli de ta peau que j'ai goûté. Comme une aveugle j'ai parcouru tes premières rides du bouts des doigts, je connais les signes qui ne trompent pas, la respiration que tu t'autorises quand tu t'abandonnes enfin.

Pourtant on est fatigués tout les deux de mentir, de ne plus dormir, de brasser du vent à faire semblant en sachant très bien que ça nous mène nulle part, je le vois bien que tu t'essoufles. Tu t'essoufles.
On a avalé des kilomètres de mots ensemble, mais tu sais que je te tiens car je connais la fin, je l'ai écrite le matin où j'ai perdu mon souffle. C'est mon arme, ma seule armure, tu m'as baladé de bars en ivresse, de musique aux nuits blanches, j'ai été à ta merci, j'ai tangué du mieux que j'ai pu, mais j'ai tenu bon. La fin est proche.

 

 

Quand je suis avec toi je suis certaine de ne pas t'aimer.
C'est quand tu es absent que je doute. 

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24 février 2013

Yemma / Mensonge

C'est dimanche il neige il me semble, il neige c'est certain pas de doute les centaines de milliers de pointillés, comme la pluie, mais en plus dense, qui tombent depuis que la lumière bleue a percé les rideaux au petit matin sont de la n-e-i-g-e. Un petit matin n'a pas de sens en soi, un dimanche c'est rarement immense, ça s'étire en longueur sans forcer mais au final c'est assez dérisoire c'est une petite journée, avec quasiment pas de matin. 

C'est dimanche il tombe des flocons ridicules qui se croisent, n'arrivent pas à se décider pour un sens, un autre, virevoltent sans aucune grâce ne laissent même pas d'empreinte au sol. La neige un dimanche c'est aussi futile que de vouloir tomber amoureuse, vraiment, braver le froid et l'ennui, te rejoindre dans ton lit tu y crois toi ?

La neige ça nous ramollit.

Y a plus de mots franchement je peux vous resservir la même soupe tous les jours si vous voulez, je retourne dans les mêmes lits. Les prénoms changent parfois, mon cœur s'emballe sur des correspondances, des icônes qui s'allument pour un nouveau message et puis plus rien. Franchement je me fous que ma vie soit un dimanche perpétuel. Je m’efforce de ne pas m'épuiser dans cette glu ambiante et je ne crois pas que ce soit un appel à l'aide, car que ce soit cette thérapeute ou le jeune psy que je baise sans égard, tous, ce sont des putains de menteurs.

Je ne suis pas pire que les autres.

Yemma - Souad Massi

 

14 janvier 2013

Neige, neige, neige #2 De mon île la neige ne m'a

Neige, neige, neige #2

De mon île la neige ne m'a jamais rendu si triste je traine ma peau dans les rues de Lille mon coeur m'étouffe et je ravale mes larmes tous les dix pas elles ont un goût de poison j'ai l'amer au fond bide j'me répète je lis je crève 

fait chier

 

 

2 janvier 2013

J'vais pas céder

Qui se radoucit, doucement le temps, il fait trop doux pour les amants.

C'est le froid glacial, seul, qui fait se noyer les pudeurs et la retenue, pour unir les corps usés. 
Pourtant, je recommence à sentir la douceur dissiper peu à peu l'amertume. C'est fragile, il faudra y aller doucement. Malgré la tiédeur du temps. 

Le temps à tourné à l'envers, la tête me lançait à m'en faire pleurer et pourtant c'est le sourire qui m'est enfin revenu. Une bien belle nuit en compagnie des innocents et de leurs rêves un peu fous. Malgré l’amnésie des heures, les années passent et me renvoient au réveillon précédent, à celui d'avant et celui encore d'avant.

Les gens ont parfois disparu. D'autres sont plus présents que jamais. Les questions sont sensiblement les mêmes, le manque d'amour aussi. Mais le feu qui brûle est toujours là au fond de moi. Je n'oublie pas l'espoir et la folie de nos 15 ans, tatoués sur mon cœur, bien des années après je me surprends encore à vibrer follement.

Mais plus qu'une chanson, adolescente, après j'vous jure c'en sera fini, des montées, des descentes, de mon cœur aussi. Mais j'aimais m'asseoir, j'aimais surtout la croire, j'aimais m'asseoir. J'aimais nos rêves alambiqués.

Ne vous déplaise, j'vais pas céder.

Bonne année 2013
Love XXX

6 décembre 2012

Zéro pas en avant.Trois pas en arrière. J'entends

Zéro pas en avant.
Trois pas en arrière.

J'entends une voix et je sens ta douceur, comme une caresse. J'ouvre les yeux sur le ciel blanc-bleu, tout dépend du sens du vent, neigeux comme ses baisers, froids et humides. Chaleur d'une femme et d'un sourire au téléphone, givre sur le goudron dérapent nos pas et nos esprits, corps froid sur corps chaud, tiède amour. J'oscille, je tremble un peu, vers le haut, vers le bas. J'élimine les besoins comme autant d'adversaires, d'ennemis dans la bataille. Manger, dormir, baiser, c'est un combat que je mène et me pousse à l'extrême. Tout faire avec violence et déraison. 

27 novembre 2012

One day

Comment te dire merci quand je me coupe du monde pour que l'on n'attende plus rien de moi. Toi la plus jolie qui grandi, grandi, je n'en crois pas mes yeux, que ta douceur me rassure.

Distance, ton rire m'avait manqué. Il te fallait de l'eau et du soleil car c'est l'Asie qui vit en toi.

One day...

Avoir des amies incroyables me tient en vie, non pas que la mort m'intéresse c'est juste cette envie irrépressible de couper le son - la lumière, le temps; en permanence, appuyer sur off - qui me suit partout.

Elles me secouent, rallument la lumière, font du bruit jusqu'à temps que je me traîne hors du lit pour répondre. Un jour, ce ne sera plus difficile mais naturel, la réserve d'énergie ne se videra plus en 48h. 


En attendant merci, toi de si loin, avec en tête des milliers de choses -comme aider les réfugiés du Myanmar- de te demander encore comment ça va. Je pense tellement à toi, je suis si fière de toi. J'aimerais te rendre un dixième de ce que tu me donnes.

Mais je suis ce qu'on appelle une imposture. De celles qui ne veulent pas entendre les compliments de peur qu'on leur demande quelque chose en retour. Je vis avec la boule au ventre que l'on découvre la supercherie. Allô allô, y a personne là-dedans ?

Vous, comme les doigts de ma main, je ne peux plus rien vous cacher. Vous savez, et vous êtes toujours là. 

Imposture, qui choisi de vivre seule, de ne jamais tendre la main. De taire l'importance du chagrin. Non pas parce que j'ai honte, seulement que je suis incapable de me prendre en main. Prendre soin de moi ? 

Alors prendre soin de vous, j'en suis bien maladroite.
Gardez l'amour je sais faire, mais pas au fond de moi. Vide, toujours ce vide.

Il y a ce garçon que j'ai rencontré, qui pourrait être un ami. Peut-être. Derrière la course à la séduction, le vent que l'on brasse, peut-être que si je le laisse entrer, petit à petit, il ne repartira plus.

Méfiante, je suis tendue, mon corps se souvient encore de la douleur, physique, mais tremble surtout de ne plus être aimé. Se rassurer, soigner ses blessures, doucement. 

One day. 

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