On aurait pu nous aussi
Faire le tour de l'arbre crevé, aniser les sourires ou d'venir timbrées comme on veut on aurait pu.
Brûler. Je brûle mes joues s'enflamment j'attise la flamme dans le bleu glacial de tes yeux et nous ?
Etendre les bras jusqu'au ciel, te faire tourner lire les petits poings dans les cheveux et inventer une suite à la nuit d'été. Distendre nos petites vies trouées filer le coton de tes cheveux bouclés le noir le brun tout ça mêlé dans la cuillère.
Pinçer son nez.
Compter jusqu'à trois pour que tu m'ouvres la porte, sinon je repars. Dans la nuit noire.
Bonsoir.
Pleins de baisers de ton cou jusqu'au bas de ton dos je te dévore et je te serre, très fort (...)
Je soufflerais
dans ton oreille
pour que tu me frappe
de tes petits poings,
rageurs.
Ouvre moi les yeux
que je m'installe
dans ton coeur,
mon amour.