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Une fille à la Vanille
27 novembre 2012

One day

Comment te dire merci quand je me coupe du monde pour que l'on n'attende plus rien de moi. Toi la plus jolie qui grandi, grandi, je n'en crois pas mes yeux, que ta douceur me rassure.

Distance, ton rire m'avait manqué. Il te fallait de l'eau et du soleil car c'est l'Asie qui vit en toi.

One day...

Avoir des amies incroyables me tient en vie, non pas que la mort m'intéresse c'est juste cette envie irrépressible de couper le son - la lumière, le temps; en permanence, appuyer sur off - qui me suit partout.

Elles me secouent, rallument la lumière, font du bruit jusqu'à temps que je me traîne hors du lit pour répondre. Un jour, ce ne sera plus difficile mais naturel, la réserve d'énergie ne se videra plus en 48h. 


En attendant merci, toi de si loin, avec en tête des milliers de choses -comme aider les réfugiés du Myanmar- de te demander encore comment ça va. Je pense tellement à toi, je suis si fière de toi. J'aimerais te rendre un dixième de ce que tu me donnes.

Mais je suis ce qu'on appelle une imposture. De celles qui ne veulent pas entendre les compliments de peur qu'on leur demande quelque chose en retour. Je vis avec la boule au ventre que l'on découvre la supercherie. Allô allô, y a personne là-dedans ?

Vous, comme les doigts de ma main, je ne peux plus rien vous cacher. Vous savez, et vous êtes toujours là. 

Imposture, qui choisi de vivre seule, de ne jamais tendre la main. De taire l'importance du chagrin. Non pas parce que j'ai honte, seulement que je suis incapable de me prendre en main. Prendre soin de moi ? 

Alors prendre soin de vous, j'en suis bien maladroite.
Gardez l'amour je sais faire, mais pas au fond de moi. Vide, toujours ce vide.

Il y a ce garçon que j'ai rencontré, qui pourrait être un ami. Peut-être. Derrière la course à la séduction, le vent que l'on brasse, peut-être que si je le laisse entrer, petit à petit, il ne repartira plus.

Méfiante, je suis tendue, mon corps se souvient encore de la douleur, physique, mais tremble surtout de ne plus être aimé. Se rassurer, soigner ses blessures, doucement. 

One day. 

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20 novembre 2012

On a ce que l'on cherche

"En attendant, je m'applique
Avec une rigueur méthodique
À faire les choses n'importe comment"

Alors que je m'écroule les yeux brûlants, c'est des flashs dans la rétine, travelling gauche/droite en acceleré mes yeux se décollent les écrans m'avalent, le bleu glacé vampirise la dernière lumière de ma tête, black out, je craque.
Je pleure de rage quand je jouis.

On a ce que l'on cherche il m'a dit. Comprenez : ce que l'on mérite, espèce de traînée, ne t'étonne pas que l'on te traite mal si tu ne te respectes pas.
Fuck you fuck you fuck you FUCK YOU
Je me débecte je n'arrive plus à me regarder, je veux plus sortir de l'appart, j'arrive plus à soutenir le regard d'un homme posé sur moi, j'ai anesthésié mon plaisir pour faire plaisir, je me plie et me tord à vos exigences, je t'ai laissé réduire en bouillie ma dignité. J'ai plus confiance en rien ni personne. Satisfaits ? Oui c'est de ma faute. Oui c'est tous les hivers pareils, et même plus quand ce n'est pas encore l'hiver. Oui je l'ai bien cherché. Oui maintenant j'aimerais bien tomber amoureuse, un peu, mais je ne sais pas comment on fait.
Alors pardonnez ma maladresse, je vais retourner à ma place sagement et arrêter de vous faire chier.

 

 

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