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Une fille à la Vanille
12 juillet 2013

T'arrête ton drame et tu vis maintenant.

Il vous reste 23 jours ensemble. 23 jours. 


Je crois que tu commences à comprendre. Vos sourires sont plus vrais, vous vous regardez plus profondément, ça devient difficile de lui lâcher la main ne serait-ce qu'un instant.

Alors à quoi tu joues à me balader dans Paris, à me couvrir de baisers avec ton regard si tendre sur moi qui fait sauter barrière après barrières ? Oui j’aime crier contre toi dans ma tête, ou ici,  mon palpitant s’excite n’importe comment depuis des semaines, je ne comprends pas bien ce que tu attends de moi, je suis perdue. Tu nous as vus ? 

Tu nous as vus nous balader sur les quais, nous caresser aux feux en scooter parmi les moteurs qui grondent, faire l’amour comme des désespérés dans ce bar, se prendre pour les rois du monde parce qu’on se désire encore ? Tu nous as vu rentrer main dans la main chez nous, dire « à la maison », se murmurer les choses qui ne sortent qu’à la nuit tombée, rire des gestes du quotidien..

23 jours pour tout vivre sans rien se promettre.
On a l’air fin là. 

Mais je t'assure, on n'aurait pas tenu la distance, dans le temps. On se complait à y croire. On s'imagine que l'on passe à côté de quelque chose, quelque chose de beau, mais c'est la certitude du vide qui nous rend beaux, mon amour. 

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11 juillet 2013

Je crie plus fort

Wow. Tu m'fais morfler putain.
Je n'ai jamais ressenti ça pour personne, cette envie de te crever les yeux et de tomber à genoux devant toi à la fois.
Tu m'as cassé en deux sans prendre de gants, me renvoyant en pleine face tous tes jugements sur moi, tu vises juste et ça fait mal. 
J'ai mal de voir que tu crois que j'ai toujours été comme ça, que je suis comme ça, que je ne sais pas fonctionner autrement. Mais j'ai encore plus mal de sentir au fond de moi que tu n'as pas tord, oui je me débats dans ma toile, pathétique. Mais me lâche pas s'il te plait. Ne t'arrête pas de me bousculer, de me secouer, j'tombe en morceaux quand tu me prends toute entière et que tu brises ma dignité, mais c'est pour mieux me reconstruire.

Ça, ça se passe tout au fond de moi, profond profond, et c'est mouvant, remuant, ça tangue lourdement. En surface, je pète le feu. Je dors 2h par nuit et je me surprends chaque jour, tu me rends confiante, folle et forte, on file et on défonce les portes ensemble, je me déshabille chaque jour un peu plus, n'importe où, je crie plus fort, j'te regarde et je te gueule que je t'aime avec les yeux, tu m'entends dis moi ? Tu m'entends ?

 

5 juillet 2013

Finalement, peut-être que je pourrais dire que tu

Finalement, peut-être que je pourrais dire que tu me fais du bien, si te voir ne me tailladait pas autant le bide. 

On est deux putains de camés

4 juillet 2013

C'est étrange

C'est étrange, l'ego d'une femme, ça se froisse pour un rien et ça se glace d'un claquement de doigts.

Je comprends les femmes qui tombent amoureuses de toi, de ta voix, de ton écriture, de ton corps, tu es l'archétype de la virilité, l'homme rassurant.

En réalité, je ne me suis jamais sentie autant menacée qu'à tes côtés. Il suffit d'un coup de vent pour qu'il tourne, tu es instable, fuyant, menteur et beau-parleur. Je sais reconnaitre ton timbre quand il change, je connais les regards qu'on ne donne pas franchement, les paroles automatiques nourries de trop de littérature, c'est juste du théâtre et je suis bien placée pour le savoir, alors pas à moi s'il te plait, pas à moi. 

Tu es un assemblage de tous les hommes qui m'ont traversé, ni plus ni moins, je me rends lisse à ton contact pour ne te laisser aucune prise, tes mots glissent sur moi, peu m'atteignent vraiment.

Mais tu fais vibrer Paris et avec la ville c'est moi que tu prends chaque soir. Je t'observe conquérir ton monde, jour après jour, un sourire amusé aux lèvres de te voir, torse bombé et regard sombre, jouer ton cinéma quotidien. Tu es canon et tu le sais, ce dont je suis moins sure, c'est comment je me suis retrouvée à ton bras. Tu es tout ce que je déteste car tu me ressemble, avec 15 ans de plus. Une vie nous sépare. 

Mais tu fais vibrer Paris, et avec la ville c'est chaque repli de ta peau que j'ai goûté. Comme une aveugle j'ai parcouru tes premières rides du bouts des doigts, je connais les signes qui ne trompent pas, la respiration que tu t'autorises quand tu t'abandonnes enfin.

Pourtant on est fatigués tout les deux de mentir, de ne plus dormir, de brasser du vent à faire semblant en sachant très bien que ça nous mène nulle part, je le vois bien que tu t'essoufles. Tu t'essoufles.
On a avalé des kilomètres de mots ensemble, mais tu sais que je te tiens car je connais la fin, je l'ai écrite le matin où j'ai perdu mon souffle. C'est mon arme, ma seule armure, tu m'as baladé de bars en ivresse, de musique aux nuits blanches, j'ai été à ta merci, j'ai tangué du mieux que j'ai pu, mais j'ai tenu bon. La fin est proche.

 

 

Quand je suis avec toi je suis certaine de ne pas t'aimer.
C'est quand tu es absent que je doute. 

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